Poisson d'octobre en maraude chez les francs Gaulois

Cette ennuyance par devers les livres qui m’est venue avant même ma naissance : il me semble que j’étais encore dans le ventre de ma mère que je leur rendais déjà visite – c’était parfois juste pour m’enquérir de leur forme et parfois parce que ça me manquait de pouvoir les dodicher et parfois parce que ça me manquait de pouvoir les catiner et parfois parce que j’aurais voulu sortir du corps des merveilles de ma mère pour sucer la substantifique moelle de leur épine comme je suçais mon pouce et je ne disais pas un mot : je regardais toujours la chair de leurs cous blancs brodés de mèches folles : j’étais sous le corsage et les frêles atours, le dos divin après la courbe des épaules – cette lancinante ennuyance, ce sexe turgescent ! – à en rester tout le jour d’hui tout nu et tout stupéfait !